Des additifs et intrants en (beaucoup) moins grande quantité
Le vin conventionnel peut contenir jusqu’à une cinquantaine d’additifs et substances diverses (levures exogènes, enzymes, gomme arabique, tanins œnologiques, colorants, agents de collage d’origine animale ou végétale…). Si tous ne sont pas systématiques, l’étiquetage ne les détaille que rarement (Les Echos).
Les personnes hypersensibles – notamment celles souffrant d’intolérances alimentaires, d’allergies ou de « terrain atopique » – peuvent réagir à ces intrants. Là où le cahier des charges du vin naturel impose une intervention minimale et l’exclusion de la plupart de ces additifs, le risque de réaction est largement réduit.
- Vins naturels : en général, seulement du raisin, parfois un peu de soufre à la mise en bouteille.
- Vins conventionnels : jusqu’à 35 additifs autorisés en Europe, dont certains issus d’allergènes (protéines d’œuf, lait, caséine…)
Une étude menée par la revue Food Chemistry (2022) révèle que l’absence d’additifs œnologiques dans les vins naturels diminue la présence d’agents potentiellement allergisants de 80% par rapport aux vins conventionnels – de quoi rassurer les palais les plus sensibles.